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31 juil. 2011

L'homme-ovni

Vous allez commencer à me dire que je ressers tout le temps les mêmes histoires... Et vous allez croire qu'il n'y a pas d'autres endroits où sortir, ou d'autres gens à voir à Barcelone.
Mais c'est juste que le lieu est une référence et que la compagnie est toujours de qualité... Donc nous y revoici: toujours la Sala Apolo et toujours Jordi et Marta.

Cette fois-ci sur scène pas de Japonais James Browniens ni de remake des années 60. Mais un britannique d'origine Martienne, entouré par 5 musiciens de génie: Jamie Lidell and his band.
J'avais entendu quelques titres sur l'incontournable FIP et suis finalement tombée sous le charme de l'album JIM.
Comme avec Jordi nous savons parler d'autre chose que de Sanibroyeur, je lui recommande d'écouter un peu ce mélange de funk, de soul et cette incroyable voix. Ni une, ni deux, son iPhone-qui-fait-tout-mais-pas-encore-le-café lui envoie une alerte disant:
"Hey mate, check this out: Jamie Lidell is on tour in Barcelona!"
Ni une, ni deux, j'achète des places.

Sur la scène, une tonne de matos:
  • 2 postes de batterie
  • 1 zone claviers avec 1 clavier et un genre de synthé pour enfant customisé
  • 2 zones de guitare
  • au centre, des tables de mixage avec des milliards de boutons, des claviers de son et d'autres instruments indéfinissables...
 
    Avec tout cela on a compris dès le début qu'il ne faudrait pas s'attendre à un jeu de scène à la Madonna... quoique... leurs styles vestimentaires à eux seuls pouvaient faire office d'animation...
    Sur scène, nous avions donc:
    • un premier batteur, réplique de Will.i.am sans le blingbling des hautes sphères showbiziennes, casquette vissée sur la tête et lunettes aviateur des années 70
    • un second batteur et le pianiste: 2 énergumènes tout droit sortis de l'Allemagne des années 80: moustaches à la Magnum, T-shirt col en V jusqu'au nombril et lunettes aussi grandes que le visage pour un
    • un guitariste-pianiste façon Blues Brothers filiforme... mais sans chapeau... et sans lunettes...
    • un autre guitariste qui passait pour le plus normal de toute la troupe
    • et Jamie Lidell: chemise col mao, veste en lin froissée, sarouel à carreaux vichy et chaussures de ville râpées: un excentrique bobo britannique dans toute sa splendeur




    Et la musique dans tout cela??? A l'image de ses interprètes: énergique, bariolée et variée, parfois expérimentale et parfois sentimentale. Un vrai bonheur d'arrangements, de saupoudrages d'électro, de puissance soul et de vibrations funk.
    Le mieux c'est encore que vous écoutiez quelques chansons:



    et la chanson d'amûûûr, parce qu'il en faut bien une...



    Au final, les interprétations qu'ils ont faites pendant le concert ont su s'éloigner un peu des albums enregistrés en studio et on sentait qu'ils se réinventaient un peu à chaque fois....

    Un vrai bon moment de musique en somme.

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