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8 nov. 2009

Les plagistes du mois de novembre (et d'octobre un peu aussi)

Voici la suiiiiiiiite des aventures macronaises et maudgeuresques en Catalogne!
Après la découverte de l'architecte-touche-à-tout-Gaudí, nous sommes allés à la découverte du peintre-touche-à-tout-et-surtout-très-très-allumé-Dali! Pour découvrir ce personnage rien de mieux que de visiter le "plus gros objet surréaliste du monde" (comme il le définissait lui même), c'est-à-dire, son musée, à Figueras... ici (cliques ami lecteur, tu verras jusqu'où nous sommes capables d'aller pour la cultuuure!)

| Le plus grand objet surréaliste du monde

Comment dire... c'est... conceptuel! Il a installé son œuvre en 1974 dans l'ancien théâtre de Figueres. Rien que de l'extérieur, on rentre vite dans l'univers Dalinesque... ça ressemble à un gros gâteau à la framboise (pour la couleur), qui serait ponctué de petites touches de crème chantilly (pour les petits bitoniots qui recouvrent les murs et que l'on n'a toujours pas réussi à définir).

La cour intérieure accueille l'œuvre du choc culturel entre la vraie vie et la vie à la Dali: le "carro-naval". Il s'agit d'un assemblage entre une cadillac dans laquelle il pleut, une statue en bronze, un palmier de pneus et une barque renversée. Rien que ça. Au moins, ça a le mérite de nous télétransporter rapidement dans la dimension dalinesque... après avoir vu ça, l'esprit est prêt à tout voir.


le carro-naval

Un autre grand moment au cours de cette visite: la salle Mae West. L'oeuvre s'intitule "Visage de Mae West pouvant être utilisé comme appartement" Rien qu'au nom, on ne sait pas trop à quoi s'attendre... Alors comme il y a du monde, on fait un peu la queue avec Mammacron... mais on fini par atteindre le petit escalier, en haut duquel, on est invitée à regarder à travers une lentille géante, entre les pattes d'un chameau (oui oui, je sais, tout est logique...), pour effectivement découvrir un visage. C'est tout juste sidérant.


et voilà comment on fait une oeuvre... et un appart'!

Ce qui m'aura tout de même surprise c'est la capacité que Dali avait pour "visualiser" ses créations. Il aura créé un nombre incroyable de tableaux qui, en étant observés de 2 angles ou 2 distances différentes, donnent 2 œuvres différentes. Un autre exemple: "Gala nue regardant la mer qui à 18 mètres apparaît le président Lincoln":


Gala nue - le président Licoln (ou Dali le roi du pixel)

On aura quand même vu quelques peintures plus "classiques" ou l'on découvre toute la technique qu'avait Dali pour peindre. Non, ce n'était pas juste un allumé qui essayait toutes sortes de support et de compositions...


série sur la Comedia del Arte - série sur Don Quichotte

Dali était créatif autant sur ses tableaux et installations que sur les noms qu'il leur donnait. On a donc déjà vu:
  • Visage de Mae West pouvant servir d'appartement
  • Gala nue regardant la mer qui à 18 mètres apparaît le président Licoln
On peut encore citer:
  • Métamorphose paranoïaque du visage de Gala
  • Chair de poule inaugurale (j'aime assez)
  • Portrait de Gala avec 2 côtelettes d'agneau en équilibre sur son épaule
  • Équilibre intra-atomique d'une plume de cygne
  • Autoportrait mou avec du lard grillé (mon préféré)
  • Dali de dos peignant Gala de dos éternisée par 6 cornées virtuelles provisoirement réfléchies dans six vrais miroirs
Bref, ce ne sont pas des petites étiquettes qu'il y a à côté des tableaux, mais des affiches 4x3 m...
Et pour terminer la découverte du plus gros objet surréaliste du monde 2 œuvres qui m'ont bien plu:


le palais du vent


Galatea des Sphères

| Le musée des bijoux

J'ignore si beaucoup d'entre vous le savait déjà mais Dali a aussi créé de nombreux bijoux; et je crois que cela a été une véritable découverte pour notre petit groupe de visiteurs... Or, pierres précieuses, gravure, mécanismes d'automates... tout y est passé.


une croix - détail de je ne sais plus quoi - le cœur royal (qui bat réellement)

| Cadaquès et Port Lligat

Après toute cette culture, il était temps de retourner à des choses simples et essentielles: la bouffe. Nous avons donc repris la route jusqu'à Cadaquès (reclique, et revois où nous sommes allés) pour aller remplir nos estomacs: René à coups de sardines, moi à coups de demi-mouton dans mon assiette et les autres, à coups de boulettes de iande.

Nous avons tous dégainé nos appareils photos lors de la petite ballade digestive:

non, il ne fait pas toujours beau en Catalogne - joue à qui-déclenche-le-plus-vite


c'est sûr, celles-ci ne sont pas de moi...

Et pour finir notre route Dalinesque, nous avons échoué à Port Lligat où Dali vivait. C'est un charmant petit port ou le style Dali n'est pas trop présent. Nous n'avons pu visiter sa maison pour cause de fermeture et de non prise de RDV... Mais on aura bien apprécié le coin.
Il commençait à faire un peu nuit... les photos n'en sont que plus belles...









Les catalans vous saluent bien et espèrent que les Macmac et les Maudgeures auront passé un bon séjour!

2 commentaires:

  1. Waaaahhhhh, les belles photos ! On a hate de tout voir ca en vrai nous aussi !
    Allez le gigot, faut grandir vite pour qu'on passe la frontiere !

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  2. Tout simplement MAGNIFIQUE!
    Un vrai voyage dans un pays lointain...

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